Dune du Pilat et Landes

J18 Nous avons foulé la Dune du Pilat à pieds ce coup ci ! Moment magique où les filles ont apprécié s'enfoncer dans le sable. Elles ne font pas assez de kilomètres dans la journée 💪.  Norah a grimpé les 107 m de dunes car  "c'est plus marrant dans le sable ". Les autres ont emprunté l'escalier. 

La vue mérite le détour, malgré la foule (beaucoup de classes aussi) même en cette période. Vu du ciel, cela doit donner l'impression de centaines de fourmis perchées sur leur fourmilière. Le temps d'une question "Comment la Dune s'est formée? " Norah opte pour la construction humaine en temps de guerre. Maïwenn se lance dans une réponse : c'est le vent ! Et bien oui ici, pour une fois, l'humain ni est pour rien. La Nature a façonné ce joyau. Cependant nous pensons a tous ces camions de  sable que nous avons pu croiser en Vendée notamment et aux discussions avec les locaux : "La Dune est vivante "... L'humain continue de modeler ce qui l'arrange quand ça l'arrange...

Nous reprenons nos montures et constatons les restes des incendies de 2022. Les engins forestiers sont à l'œuvre pour récupérer le bois encore exploitable. L'émotion est palpable..

Nous dormons au Sud de la Dune de Pilat, au Petit Nice. En face du bang d'Arguin, nous ne sommes pas les seuls à apprécier ce coucher de soleil, beaucoup de vans de toutes nationalités sont positionnés face à la mer. Nous sommes les seuls en famille et en tente... La tente est un lieu très confortable que nous apprécions. nos matelas et duvets sont bien adaptés et personne ne souffre de mal de dos ou d'avoir froid pour l'instant. Ce moment est un vrai instant où le temps s'arrête et où la phrase : vivre le moment présent prend tout son sens. 

"Pourquoi cet arbre est tout penché maman ?" 

Voici l'explication en image :

J19 Nouveau département Les Landes.

Petit déjeuner à observer nos voisins en van pour les filles.

Notre matinée nous embarque dans un endroit post-apocalyptique : la route toute neuve de la Velodyssée suite aux incendies. Nous parcourons plusieurs kilomètres dans le néant où les restes calcinés de maisons et autres campings, les tas de BRF (broyat de végétaux) et tas de troncs empilés se succèdent et nous laissent sans voix.

 Nous explosons notre reccord kilomètriques avec 62 km parcourus. Arrivée proche de Mimizan au bord d'un lac. Les gardes pêches attrapent Nico....avec une amende en perspective dans la boîte aux lettres.

Peu importe l'endroit est chouette. Nous ne serons pas bercés par le bruit des vagues cette nuit.